Et tout et tout et tout le bonheur pour toi avec Gazou à Rochefort ville bien connue pour la longue vie aux amoureux.....
Et gros bisous de Zébulon qui t'aime déjà sans t'avoir vue.......
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Et tout et tout et tout le bonheur pour toi avec Gazou à Rochefort ville bien connue pour la longue vie aux amoureux.....
Et gros bisous de Zébulon qui t'aime déjà sans t'avoir vue.......
Le mardi 27 mars 2007 à 08:33 :: Le poisson était sur le dos
Il était parti en me laissant quelques livres, photos, disques bon pas les CD bien sûr.
Nous ne pouvions plus vivre sous le même toit. Il ne supportait pas ma collection de papillons, de grenouilles et crapauds encadrés dans le couloir d'entrée. Bien que ce ne soit que des aquarelles du 18ème siècle.
Monsieur était allergique à toute l'espèce animale.
Quand j'ai adopté un chat, il m'a fait la gueule, quand j'ai recueilli un petit roquet oui un roquet faut bien que je l'avoue : pas beau le chien, mais bon ......il a refait la gueule.
Mais le pompom : c'est quand j'ai installé au-dessus de la télé un petit aquarium avec le poisson rouge....là il est parti et pour de bon ......le poisson rouge l'a mal accepté et le soir même.....le poisson était sur le dos...
Faites un tour aux :
et même y lire mes autres textes.....
http://impromptus.fr/dotclear/index.php
Vous pouvez même y participer....
Lorsque les nazis sont venus
chercher les communistes
Je n'ai rien dit
Je n'étais pas communiste.
Lorsque ils sont venus
chercher les socio-démocrates
Je n'ai rien dit
Je n'étais pas social -démocrate.
Lorsque ils sont venus
chercher les syndicalistes.
Je n'ai rien dit
Je n'étais pas syndicaliste
Lorsque ils sont venus
chercher les catholiques
Je n'ai rien dit
Je n'étais pas catholique.
Lorsque ils sont venus
chercher les juifs
Je n'ai rien dit
Je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne
pour protester.
Poème attribué au Pasteur Martin Niemöller
Déporté de 1938 à 1945 dans les camps pendant le nazisme.......
TOUJOURS à méditer.
Regardons autour de nous.
N'oublions pas le passé.
Que voulons-nous pour notre présent, notre avenir.....
Encouragez-moi..........
Le lundi 19 mars 2007 à 12:25 :: Les chaînes du passé
Il avait été obligé de tout abandonné…..menacé de mort.
Il s’était enfui, avait quitté sa terre natale.
Une grande partie de sa famille avait été assassinée :
hommes, femmes, enfants, nourrissons.
Arrivé ici, une des premières choses qu’il fit : se trouver une compagne,
fonder une famille, reprendre une vie normale, en fait continuer de vivre.
Je l’ai bien connu. Il travaillait, travaillait même les week-ends, s’était plongé
dans le travail pour accumuler suffisamment et acheter un appartement de
quoi protéger sa nouvelle famille.
Il parlait très peu.
Je sentais bien que les chaînes du passé étaient bien présentes, que les images
de destruction le rongeaient à chaque instant. A qui pouvait-il se confier :
à sa jeune épouse qui était prise par le quotidien, les enfants….
Non il s’est tu jusqu’au jour où il a senti que la mort arrivait et là dans
un dernier souffle a dit……
Il faut que je vous dise... J'ai menti ! Oui j’ai menti.
Et cela me ronge, cela fait treize ans que je ne peux vous dire pourquoi.
Mais aujourd’hui je suis libérée: elle est morte. Je viens de l’apprendre.
Je peux enfin délier ma langue, mon esprit, mon âme. J’ai trop souffert
sous le poids de ce mensonge.
Elle m’avait interdit toutes paroles qui pourraient trahir ce secret.
Que pouvais-je faire ? A part m’égratigner de l’intérieur.
Je l’aimais trop, elle n’aurait pas supporté. S’il n’avait tenu qu’à moi,
j’aurais ouvert les portes de l’écluse de mon cœur bien plus tôt.
Elle a toujours refusé, nous en parlions à demi-mot, sous couvert, entre nous.
Nous étions devenues complices. De quoi ? Je ne peux vous le dire encore,
mais j’ai menti....
Mes souvenirs se noient dans la rivière.
Je n’y plongerai plus mon regard dans l’attente de son retour,
elle s’y est noyée ce jour.
Il est arrivé chez moi, un début d’automne, en ambulance.
Il avait quitté le moyen séjour en région parisienne. Je l’ai recueilli.
Oui recueilli. Je crois qu’il ne savait pas où il atterrissait.
Il était sale incroyablement sale.
Je devinais qu’on ne l’avait jamais lavé dans cet hosto.
J’ai eu de la peine. L’infirmière est arrivée pour le laver
et lui couper les ongles des pieds noirs de crasse.
Il est arrivé dans un pyjama dégoutant. J’étais horrifié
de voir mon père dans un tel état. A l’hôpital ils ne se sont
pas occupé de lui……
.Aucun respect de l’être humain. On me l’a déposé comme
un vieux et sale paquet. J’avais commandé un lit médicalisé
qui l’attendait dont le matelas était recouvert de plastique.
J’ai vite compris qu’il était aussi incontinent, ma sœur ne me
l’avait pas signalé, peut-être qu’on ne le lui avait pas dit.
Mon père délirait parfois et nous réveillait au milieu de la nuit
en appelant son ancienne compagne. Il voulait faire les courses
et acheter du poisson. Là j’ai compris qu’il était devenu sénile.
Il a continué à ne pas m’appeler par mon prénom.
J’ai dû m’organiser pour pouvoir faire les courses.
De sortir rien qu’une heure devenait dangereux.
Une fois je l’ai retrouvé dans la cuisine, il dormait au premier,
il avait allumé le gaz pour se faire un café et avait terminé
la plaquette de beurre, éventré le camembert.
J’ai dû acheter des liens et l’ai ligoté sur son fauteuil.
Mais de détresse à mon retour il avait tout arraché.
J’avais toujours peur qu’il ne tombe dans les escaliers.
Pour lui c’était mieux d’être au premier les commodités
étaient à porté de main : toilette, salle de bain, j’avais
fait mettre des barres pour qu’il puisse se tenir et se relever……..
Je devais faire aussi attention à son régime il était diabétique.
Toute sa vie il avait été le chef et maintenant je me demandais
comment il pouvait se voir……
Par Dda, lundi 12 mars 2007 à 06:38 :: Deux yeux verts me regardaient :: #1922 :: rss
Deux yeux verts me regardaient. Je ne pouvais soutenir ce regard trop longtemps. Il me gênait. Ce regard que je devinais plutôt que je ne voyais, et qui me hante encore.
Etait-ce un regard vivant, un regard intérieur, un regard scrutateur, un regard vide, un regard intelligent… tout à la fois…
Je me souviens de son intensité de la brillance de sa couleur : vert. Un vert comme ceux des oliviers, teinté de bleu et d’une pointe de gris.
Il a fallu que je lui ferme les yeux pour ne plus les voir.
Et même là ses yeux restaient imprégnés en moi ….Des yeux qui toute ma vie m’avaient suivi… m’avait vu naitre, partir, me marier, disparaître, réapparaitre.
Ses yeux avaient versé des larmes tant de larmes. Avec le temps sa couleur s’était affadie.
Un voile était apparu. Jusqu’au jour où oui je les lui ferma ses yeux.
C’étaient ceux de mon père... : deux magnifiques yeux verts qui avaient traversé le temps et l’espace et qui même maintenant restent gravés dans mon esprit.
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